1 truc par jour

Chaque jour, une info ou une idée pour réfléchir et apprendre quelque chose.

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Par Christophe Duhamel
23 avr. · 2 mn à lire
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Pourquoi écrire ?

C'est une question aussi vieille que les premières inscriptions sur les murs des cavernes : pourquoi écrivons-nous ?

Un humoriste répondrait par une pirouette du genre “parce que je ne suis pas fichu de me rappeler du nombre d’œufs que je dois penser à acheter”. Mais en fait, écrire est pour beaucoup un plaisir, voire une nécessité.

Selon une étude récente, plus de trois millions de Français s'adonnent à l'écriture sous diverses formes, qu'il s'agisse de journaux intimes, de poésie, ou de romans. Chaque année, la France voit la publication d'environ 70,000 nouveaux livres – et ce nombre ne cesse d'augmenter, malgré nos prétentions à vivre dans une ère dominée par le numérique.

Alors, qu'est-ce qui pousse autant de personnes à prendre la plume ou à marteler le clavier ?

Psychologiquement parlant...

Écrire, c'est un peu comme aller chez le psy, mais en beaucoup moins cher. L'écriture est une façon de mettre de l'ordre dans nos pensées, de gérer nos émotions et parfois même de guérir de nos traumatismes. Elle nous aide à structurer notre compréhension de nous-mêmes et du monde qui nous entoure.

En concrétisant ainsi physiquement nos pensées, nos émotions, nos idées, nous les formalisons et prenons du recul par rapport à elles. Cette distanciation est salutaire car elle permet de s'éloigner de nos pensées négatives, mais aussi de dénouer les enchevêtrements des faits, de nos projections, de nos émotions et de nos nombreux biais.

C'est une thérapie accessible à tous, qui demande juste un peu de papier ou un clavier solide.

Sociologiquement, c'est encore autre chose

Ecrire, c'est participer à la grande conversation de l'humanité. Chaque livre, article, ou même tweet est une fibre ajoutée au vaste tissu de notre culture. En écrivant, nous laissons une trace, un héritage, une petite lumière dans la grande bibliothèque de Babel que constitue notre civilisation.

Et avouons le, qui ne voudrait pas laisser quelque chose derrière soi, même si c'est juste une recette de crêpes infaillible ou un guide détaillé sur l'élevage des chihuahuas ?

Ecrira-t-on encore demain ?

Vous l'aurez deviné, écrire n'est pas prêt de passer de mode. Malgré un léger recul de l'édition traditionnelle face au numérique, le besoin d'écrire et de lire reste ancré dans les usages. Les blogs, les plateformes de publication indépendante et les réseaux sociaux ont ouvert de nouvelles voies pour que chacun puisse exprimer et partager ses pensées.

La démocratisation de l'écriture continue, et chaque jour, des milliers de Français joignent leurs voix au grand chœur du discours écrit. Pas toujours pour notre bonheur car la lecture de certain posts sur les réseaux sociaux nous fait parfois douter de l’état de santé mentale de nos contemporains. Mais positivons en nous disant que ça leur fait certainement du bien...

D’ailleurs écrire ces lignes m’a fait du bien, j’espère que les lire aura eu le même effet sur vous !

Christophe

Pourquoi cette newsletter ?

Nous sommes dans une époque à la fois effrayante et formidable. Effrayante car les repères, les récits, les croyances d’hier, sont en train de faiblir pour laisser la place à un monde nouveau, dont personne, je pense, ne connait la teneur ni les règles. Formidable car nous sommes face au défi de réinventer ce monde, pour -si possible- faire mieux. Et dans cet entre-deux, les opportunités d’apprendre sont plus nombreuses que jamais. C’est pourquoi j’ai décidé de tester de nombreuses choses, dont le fait de m’astreindre à développer une idée par jour.

Quand je pilotais Marmiton, je rédigeais moi-même la newsletter hebdomadaire... Mais aujourd’hui, les outils disponibles sont bien plus puissants. Alors j’utilise cette newsletter comme “bac à sable” pour tester et pratiquer ces fabuleux outils, mais aussi pour mettre à l’épreuve ma propre capacité à réfléchir et à partager cette réflexion.

N’hésitez pas à me suggérer des sujets… ou à me dire ce que vous en pensez (en positif comme en négatif !). Et bien sûr, transmettez-la à vos amis !!! Plus vous serez nombreux.ses à la recevoir, plus l’exercice aura d’intérêt.